L’entreprise grenobloise #dotdot est lauréate du Concours Lépine International Paris 2025 décerné le 9 Mai, dans la catégorie « L’univers connecté ».
Webinaire 3 juillet : Intégrer le Digital Product Passport
Le passeport numérique des produits (DPP) se déploie en Europe. Il trace les produits afin de les fabriquer de manière responsable et va transformer vos projets Data. Rendez-vous pour tout comprendre le 3 juillet avec Informatica en 30 min chrono
Je m’inscris au webinairePartage de connexion à l’internet mobile via un répéteur wifi
DotDot propose le partage anonyme et sécurisé de gigas d’accès à l’internet mobile non utilisés entre particuliers. Chacun peut créer un accès internet à la demande, anonyme et sécurisé, dans un rayon de 100 mètres, en utilisant un petit répéteur WiFi, le #dot, appairé à son smartphone.

La société #dotdot ambitionne de créer un maillage numérique solidaire, pour l’inclusion digitale. Le boîtier #dot est au cœur de cette stratégie Il crée un réseau WiFi temporaire, que l’on rejoint via l’application #dotdot.
Des gigas mobiles donnés ou revendus
Les gigas inutilisés deviennent ainsi accessibles – à donner ou à revendre – au sein d’une communauté mobile, locale et solidaire. « Après le CES Innovation Award, remporter le concours Lépine est une immense fierté pour notre équipe et pour notre vision d’un Internet plus solidaire, plus accessible et plus durable » déclare Christophe Bureau, CEO et co-fondateur de DotDot.
L’invention #dotdot a été lancée officiellement lors du CES 2025 à Las Vegas où elle a reçu un Innovation Award dans la catégorie « Smart City ». Le #dot est fabriqué à partir de matériaux recyclés. Il est assemblé dans l’incubateur de la ReFactory à l’usine Renault de Flins, dans le cadre du programme #TheFutureIsNeutral de Renault.
Une empreinte carbone sous surveillance
Les cartes électroniques des #dot’s sont fabriquées en France. Le design a fait l’objet d’une analyse de cycle de vie (ACV) approfondie, avec une empreinte carbone très faible : 1,94 kg CO2eq pour la fabrication, et 0,18 kCO2eq pour une utilisation du #dot pendant 5 ans. #dotdot ambitionne désormais de constituer un maillage de connectivité solidaire, pour renforcer l’inclusion numérique.
#dotdot estime qu’il y a un paradoxe du marché car le besoin moyen d’un utilisateur est de 15 Go par mois mais la majorité des forfaits sont soit surdimensionnés soit insuffisants. Dès lors, #dotdot veut proposer une alternative solidaire et circulaire. Son opinion est que l’on gaspille des gigas que l’on pourrait partager ou revendre, sans compromis sur la sécurité.
Création de la startup en 2021
Ce projet a débuté lors du Covid, pour aboutir à la création de la société en septembre 2021. La démarche vise à créer une communauté de vendeurs de gigas et d’acheteurs afin de donner du sens à la connectivité mobile. dotdot vise les actifs urbains concernés par l’impact social et environnemental, les étudiants, les jeunes adultes ou les publics en fragilité numérique, les entreprises, à travers une offre RSE “clé en main” de don de connectivité.
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J’ai quelque chose à dire
Mais cela pose problème, car en principe, c’est l’abonné, c’est-à-dire le titulaire du contrat avec le fournisseur d’accès Internet (FAI), qui est présumé responsable de l’usage de sa connexion. Cela signifie que, si des actes illégaux sont commis via votre box (téléchargements illégaux, consultation de sites illicites, etc.), c’est vous qui serez initialement identifié et contacté par les autorités ou les ayants droit.
Ce principe découle notamment de la loi HADOPI, qui oblige l’abonné à “sécuriser son accès à Internet” pour éviter qu’il ne soit utilisé à des fins illicites.
Donc si on laisse quelqu’un utiliser son accès internet, on est reposable de ce qu’il peut faire depuis cet accès.
HADOPI : dans les procédures pour téléchargement illégal, l’autorité rappelle toujours à l’abonné son obligation de sécurité.
En cas de procès, c’est à l’abonné de démontrer qu’il n’est pas l’auteur des faits.