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Les chatbots IA donnent des conseils de vote inadaptés, selon le régulateur néerlandais

Deux formations politiques sont plébiscitées par les chatbots IA selon l'autorité, une est à l'extrême droite et l'autre à gauche

À l’approche des élections générales du 29 octobre, l’autorité néerlandaise de protection des données (AP) intervient dans le débat national pour mettre en garde contre l’usage des chatbots comme outils d’aide au vote.

Deux formations politiques privilégiées : extrême droite et gauche


De plus en plus d’électeurs néerlandais consultent des assistants conversationnels d’intelligence artificielle pour déterminer quel parti soutenir. Mais selon une étude de l’Autoriteit Persoonsgegevens (AP), équivalent de la Cnil en France, ces recommandations sont manifestement biaisées. L’analyse de quatre chatbots populaires révèle qu’ils privilégient très souvent deux formations politiques – le PVV et GroenLinks-PvdA – dans plus de 56 % des cas, et jusqu’à 80 % pour l’un des chatbots.

Il faut souligner que les deux partis poussés par les chatbots IA ont des orientations politiques assez opposées et très éloignées d’une position centriste. Le PVV (Partij voor de Vrijheid) est le parti d’extrême droite fondé par Geert Wilders. Il propose une ligne nationaliste, anti-immigration, eurosceptique et critique de l’islam, axée sur la souveraineté néerlandaise et la sécurité intérieure. Quant au roenLinks-PvdA, il s’agit d’une alliance entre les écologistes de GroenLinks et les sociaux-démocrates du Parti travailliste (PvdA), elle prône une politique progressiste, pro-européenne et sociale, centrée sur la transition écologique, la justice sociale et l’égalité des droits.


Sinon, selon l’étude de l’AP, des partis comme le VVD, le SP, le D66 ou le Parti pour les animaux (PvdD) apparaissent beaucoup plus rarement comme premier choix, tandis que d’autres, tels que BBB, CDA, SGP ou DENK  ne sont quasiment jamais proposés, même lorsque les positions de l’utilisateur correspondent à leurs programmes.

Des électeurs influencés à leur insu

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« Les chatbots paraissent de petits assistants futés, mais en matière de vote, ils manquent totalement la cible » estime Monique Verdier, vice-présidente de l’AP. Elle estime que ces outils peuvent influencer les électeurs à leur insu, compromettant l’intégrité d’élections libres et équitables. « Nous mettons en garde contre l’utilisation de chatbots IA pour des conseils électoraux, car leur fonctionnement n’est ni clair ni vérifiable. Nous appelons également les fournisseurs de chatbots à empêcher que leurs systèmes ne soient utilisés pour des conseils électoraux » déclare-t-elle.

Selon l’autorité, les chatbots ne fonctionnent pas de manière neutre par rapport aux outils d’aide au vote traditionnels, comme Kieskompas ou StemWijzer. Leurs réponses dépendent de données invérifiables utilisées pour leur entraînement, et sur des informations issues d’internet, parfois obsolètes ou erronées, donnant une vision déformée du paysage politique.

Le conseil au vote doit respecter l’IA Act

L’AP affirme que les systèmes d’IA appliqués aux élections doivent respecter les exigences du règlement européen sur l’IA (AI Act) qui s’applique aux systèmes à haut risque notamment en matière de transparence, d’explicablilité, d’exactitude et de cohérence. L’AP souligne que les lacunes identifiées découlent du fonctionnement des chatbots IA. Ces derniers peuvent rendre les informations électorales plus accessibles, mais ne constituent pas actuellement une aide au vote adaptée.

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