Les banques en ligne entravées par les banques traditionnelles, selon l’UFC Que Choisir


Les banques en ligne ont beau proposer des tarifs agressifs et de nouvelles expériences utilisateur, elles ne bénéficient pas d’un afflux de clients car la mobilité bancaire est entravée par les banques traditionnelles par divers freins administratifs. C’est ce que considère l’association de consommateurs UFC Que Choisir en ce début de 2020. Les freins administratifs permettent aux banques traditionnelles de conserver des tarifs élevés.

Assurer la portabilité du numéro de compte bancaire

Afin de disposer d’une vraie concurrence, l’UFC demande aux pouvoirs publics qu’il soit possible d’assurer la portabilité du numéro du compte bancaire et que l’on puisse transférer plus facilement l’ensemble des produits liés au compte courant, en particulier les produits d’épargne. De plus, le transfert des comptes d’épargne réglementés (CEL, PEL) devrait être gratuit et les frais de transfert des PEA plafonnés.

Selon l’UFC, les tarifs des banques traditionnelles connaissent une baisse tout juste symbolique en 2020, de -0,3% alors que les banques en ligne réduisent leurs tarifs de 12%. La baisse de -0,3% est loin de compenser la croissance des tarifs bancaires depuis 2009 près de 25% supérieure à l’inflation souligne l’UFC.

Des écarts de tarifs de 1 à 17 selon les banques

L’UFC compare les tarifs, banques en ligne incluses. Les écarts de tarifs varient de 1 à 6 pour un profil sénior ou haut de gamme, de 1 à 17 pour un profil d’actif avec une utilisation standard du compte bancaire et de 1 à 11 pour un jeune qui en a un usage intensif, notamment en cas de dépassement du découvert autorisé. En moyenne, un senior peut réaliser 195 € d’économies par an, un actif 177 € et un familier du dépassement de découvert 224 € en quittant sa banque pour un établissement moins cher.


Les banques en ligne challengent sérieusement les banques traditionnelles

Une réaction sur “Les banques en ligne entravées par les banques traditionnelles, selon l’UFC Que Choisir” :

  1. DA SILVA

    A l’heure où la planète se meurt il est urgent d’arrêter de promouvoir le tout digital qui est une source incommensurable de pollution.
    Le prix que nous payons à force de concurrence est exorbitant… Pousser les gens à vouloir tout le temps les choses à moindre prix entraîne délocalisation des emplois, précarisation , exclusion des personnes qui n’ont pas accès au digital, désertification, pollution…
    Oui, je préfère payer quelques euros en plus et contribuer au maintien d’agences bancaires de proximité, que mes parents âgés qui ne sont pas connectés puissent être indépendants et continuent à gérer leur compte…

    Répondre

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