Le e-commerce montre ses limites dans la conquête des courses alimentaires


Une sorte d’équilibre semble se dessiner dans la part réservée à internet dans les courses alimentaires. Le drive est actuellement utilisé par 11% des Français au moins une fois par semaine avec commande sur le web et retrait en drive ou en magasin. La livraison à domicile est employée par 9% des Français. Ces chiffres devraient peu évoluer si l’on en croit l’enquête réalisée par l’institut OpinionWay pour SES-imagotag, leader des étiquettes électroniques.

Les supermarchés drainent le plus de clients

Actuellement, les magasins physiques ont nettement plus de succès qu’internet et cela devrait durer. Ce sont les supermarchés qui sont le plus fréquentés, avec 42% des personnes interrogées qui s’y rendent au moins une fois par semaine. Suivent les hypermarchés avec 39%, puis les magasins de proximité avec 23%.

On constate que les magasins voient leur part s’établir à 65% des Français qui font uniquement leurs courses en point de vente. Presque un quart des Français (23%) est un adepte régulier de la combinaison des 2 mondes, physique et digital. Et ils ne sont que 3% des consommateurs à ne réaliser leurs courses que sur internet.


8 Français sur 10 garderaient uniquement le magasin physique

On retrouve cette force du magasin, lorsque l’on demande aux Français de ne choisir qu’un seul canal de vente. Ils sont deux sur trois à garder les grandes surfaces, c’est-à-dire l’hypermarché pour 36% des répondants et les supermarchés pour 32% des sondés. Si on intègre les magasins de proximité, on arrive à 8 Français sur 10 qui choisiraient un point de vente physique. Les achats sur internet arrivent derniers avec le retrait en magasin (8% des répondants) et la livraison à domicile (6% des répondants).

Si on se tourne vers le futur, les Français pensent globalement continuer de privilégier les magasins physiques dans les prochaines années. Il y a 8 Français sur 10 (79%) qui continueront à se rendre dans les supermarchés, 76% dans leurs magasins de proximité et 72% dans les hypermarchés. Les points de vente physiques devraient d’ailleurs continuer à gagner des clients, puisque 10% des interrogés pensent se rendre plus souvent dans leurs magasins de proximité, de type Carrefour Express ou Monop.

Réduction de l’engagement pour le web dans le futur sauf pour les jeunes

L’engagement pour le web dans le futur serait moins fort. Si 65% des Français garderont leurs habitudes sur internet, 1 répondant sur 5 pense moins commander en e-commerce. Ces prédictions sont toutefois à moduler en fonction de l’âge des consommateurs. La jeune génération est actuellement plus fan d’internet.




Chez les moins de 25 ans, internet et l’omni-canal sont employés par 50% d’entre eux aujourd’hui. Et dans les prochaines années, les 18 à 24 ans pensent avoir davantage recours à l’ensemble des enseignes alimentaires, en physique comme sur le web. Ainsi, 1 jeune sur 4 pense aller davantage dans les hypers et supermarchés et 22% pensent recourir davantage au Drive.


L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 8 au 9 septembre 2021.


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