Japon : un employé perd une clé USB avec les données des 460 000 habitants de la ville de Magasaki

La clé USB a été perdue lors d'une soirée alcoolisée

Un employé d’un prestataire de la ville japonaise de Magasaki a perdu une clé USB contenant les détails personnels de chaque résident, il y a quelques jours. La clé USB stockait les noms, adresses, dates de naissance et détails fiscaux de 460 000 personnes ainsi que le montant de la taxe d’habitation et des informations sur les comptes des ménages percevant des allocations familiales et des prestations sociales.

Une clé USB chiffrée et verrouillée par mot de passe

Côté bonne nouvelle,  selon la BBC, les responsables de la ville déclarent que les données contenues sur le lecteur étaient cryptées et verrouillées avec un mot de passe. Ils ont ajouté qu’il n’y avait aucun signe que quelqu’un ait tenté d’accéder à l’information jusqu’à présent.

C’est après une soirée alcoolisée que l’employé s’est rendu compte de la perte de cette clé USB. Des responsables de la ville d’Amagasaki, dans l’ouest du Japon, se sont excusés et ont expliqué que l’employé avait pris la clé USB des bureaux de la ville pour transférer les données dans un centre d’appels à proximité d’Osaka.

L’erreur humaine est inévitable

« Les entreprises ont beau disposer de la technologie la plus sophistiquée du monde, l’erreur humaine reste inévitable » commente Laurie Mercer, Ingénieur Sécurité chez HackerOne, spécialisé dans la sécurité à base de collaboration avec les hackers éthiques. « Il est essentiel de prendre en compte le facteur humain et de comprendre comment les employés peuvent accéder aux fichiers et les partager » rappelle-t-elle.

« Malgré nos bonnes intentions, l’humain est l’un des maillons les plus faibles du système de sécurité, mais cela ne signifie pas que nous devons cesser de faire confiance aux employés à cause d’incidents comme celui-ci » poursuit-elle. En réalité, l’être humain peut faire partie intégrante de la solution en repérant ce que la technologie ne peut pas faire. « Cependant, l’erreur est humaine, et si les entreprises ne tiennent pas compte de ce facteur dans leurs méthodes de travail, ce type d’incident se répétera » conclut-elle.

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