Facebook annonce la fourniture de nouvelles cartes afin d’aider à lutter contre le Covid-19. Ces outils viennent compléter les données déjà communiquées.
Trois nouveaux types de cartes
Le réseau social propose 3 nouveaux types de cartes afin d’aider les efforts de prévision des maladies et les mesures de protection. Facebook propose des ensembles agrégés d’informations que les chercheurs peuvent utiliser pour mieux comprendre comment la dynamique des populations influence la propagation des maladies.
Tout d’abord, des cartes de co-localisation révèlent la probabilité que des personnes dans une zone entrent en contact avec des personnes dans une autre. Cela aide à éclairer où les cas de Covid-19 peuvent apparaître ensuite. Les schémas de co-localisation, comme en Italie, peuvent aider les modélisateurs de maladies à déterminer comment le Covid-19 pourrait se propager.
Autre carte, les tendances de l’amplitude des mouvements montrent au niveau régional si les gens restent près de chez eux ou si ils visitent de nombreux quartiers de la ville, ce qui peut donner un aperçu de l’orientation des mesures préventives dans la bonne direction. Les tendances de l’amplitude des mouvements, comme celles d’Italie montrent si les habitants de différentes régions visitent de nombreuses régions.
Les amitiés entre provinces ou pays
Enfin, l’indice de connectivité sociale montre les amitiés entre les pays, des états ou des provinces, ce qui peut aider les épidémiologistes à prévoir la probabilité de propagation de la maladie, ainsi que les endroits où les régions les plus touchées par Covid-19 pourraient demander de l’aide.
Par exemple, cette carte montre comment les parties de l’Italie ont connectées à la Lombardie sur Facebook, révélant comment les liens sociaux peuvent aider les communautés à combattre et à se remettre de la crise.
Les données permettent d’afficher des informations au niveau d’une ville ou d’un comté mais sans pouvoir identifier quelqu’un. Facebook propose déjà des cartes sur les mouvements de population que les chercheurs et les organisations à but non lucratif utilisent pour comprendre la crise des coronavirus, en utilisant des données agrégées afin de protéger la vie privée.
