E.Leclerc : le self scanning de produits en magasin représente 17% à 30% des achats

Michel Edouard Leclerc

Le self scanning des produits par les clients en magasin fonctionne globalement bien et atteint de 17% à 30% des achats. C’est ce que déclare Michel Edouard Leclerc, patron du distributeur E.Leclerc. Il s’exprimait le 30 août sur RMC.

« Globalement cela marche bien, cela va de 17% à 30% des achats qui sont effectués comme cela, via les douchettes, etc. » dit-il. La cible privilégiée semble être les familles. « Il y a beaucoup de gens qui aiment bien et notamment les familles nombreuses parce que avant d’arriver à la caisse et de s’apercevoir de l’ensemble du coût, le système permet au fur et à mesure du remplissage du caddy, de savoir combien cela coûte » décrit le dirigeant.

Ces dispositifs sont souvent pointés du doigt comme réduisant le nombre d’emplois. Michel Edouard Leclerc s’en défend. « Non, cela ne réduit pas le personnel, nous embauchons 3000 personnes par an depuis 10 ans. » Il pointe le cas du Drive qui crée des postes. «  Dans le Drive, le paiement est automatique, et donc il n’y a pas les caissières, mais en amont il y a les emplois de la logistique, des informaticiens, des spécialistes du Web, et on a créé sur 3 anss bien au-delà des 10 000 emplois que j’avais annoncés » souligne-t-il.


Cet usage des technologies fait évoluer les compétences nécessaires mais ce n’est pas forcément un mal. « La modernisation tue certains postes, en même temps ce n’est pas plus mal. Par exemple, nous avons robotisé le transport de colis dans les entrepôts, des emplois sur lesquels nous avons été beaucoup critiqués. D’autres postes se créent. Le vrai problème c’est la capacité de s’adapter, la formation  où on a énormément de progrès à faire » reconnaît-il.

« Là où on a beaucoup de mal à recruter c’est sur les métiers de bouche, pâtissiers, charcutiers, boulangers, etc. » conclut-il.

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