Wifi dans les trains : la balle est dans le camp des opérateurs télécoms


Axelle Lemaire, secrétaire d’état chargée du numérique, souhaite ardemment que tous les voyageurs disposent d’un accès à internet depuis les trains. Il s’agit pour elle d’une question concurrentielle et politique. Seul souci, cela coûte une fortune.

Accès satellite

Pour l’heure, il n’y a que le Thalys – sur ses destinations France, Belgique, Allemagne et Pays-Bas  – qui est équipé d’un accès permanent à internet grâce à l’usage d’une liaison par satellite. Le coût de l’installation avoisine le million d’euros. Or personne n’est prêt à mettre la main à la poche pour équiper tous les trains en France à un tel tarif.


L’alternative est de raccorder les trains en 3G/4G à internet, en agrégeant plusieurs canaux de communication, via un dispositif baptisé hérisson. On crée ainsi un lien télécoms unique d’un débit total de plusieurs mégabits par seconde. C’est ce canal qui serait partagé par tous les voyageurs du train.

Deux bémols 

Le premier bémol, c’est que cette solution sera finalement moins performante que si chaque voyageur utilise sa propre liaison 3G/4G depuis son PC. Le second, ce sont les trous dans la couverture radio des opérateurs cellulaires et qui interrompent les connexions. Enfin, les performances du roaming devront être également à la hauteur.

La SNCF a proposé cette solution d’agrégation des canaux 3G/4G à la ministre, tout en rappelant que cela nécessite que les opérateurs télécoms comblent les trous de leur couverture du territoire.  La balle est désormais dans le camp des opérateurs télécoms.

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