Uber licencie son dirigeant de l’activité voiture autonome

Anthony Levandowsk, ancien responsable de la voiture autonome chez Uber, au coeur du scandale

Uber a licencié Anthony Levandowski, sa recrue venant de Waymo, filiale de Google où il était en charge du véhicule autonome.

Vol de brevets

Anthony Levandowski est au coeur du procès intenté par Google à Uber pour vol de propriété intellectuelle. La décision a été officialisée par Salle Yoo, mardi dernier, dans une lettre diffusée par plusieurs médias, dont le New York Times et le Guardian.


Anthony Levandowski n’a pas répondu à une lettre du 15 mai de Uber lui demandant de coopérer avec la justice afin de produire des documents concernant l’affaire Waymo. Dès lors, il a été considéré comme violant son contrat avec Uber et a été licencié. Il peut toutefois répondre sous 20 jours et ainsi bloquer ce licenciement.

14 000 documents téléchargés

Anthony Levandowski est accusé d’avoir téléchargé 14 000 documents de Waymo concernant le système de repérage du véhicule autonome juste avant de partir de la société pour créer sa propre startup Otto, spécialisée dans les logiciels pour les poids lourds autonomes. Otto a été racheté par Uber en 2016 pour 680 millions de dollars. L’action en justice de Waymo contre Uber a été lancée en février 2017.

En mars dernier, Uber défendait encore Anthony Levandowski mais le juge fédéral en charge du dossier avait alors mis la pression sur la société afin qu’elle fasse en sorte que son employé coopère. Ce dernier se réfugiait derrière le 5ème amendement de la constitution américaine, permettant aux citoyens de ne pas prendre la parole afin de ne pas s’incriminer eux-mêmes. Les équipes qui étaient rattachées à Anthony Levandowski sont désormais rattachées à Eric Meyhofer, responsable du groupe des technologies avancées chez Uber.

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