TF1 agnostique en ce qui concerne les assistants vocaux


Avec l’arrivée des assistants vocaux, TF1 parle avec tous les acteurs du marché. Alors que les géants de la grande distribution, Carrefour ou Auchan, ont fait leur choix en ne travaillant qu’avec Google, TF1 pour sa part travaille avec l’ensemble des fournisseurs qu’ils soient internationaux, Amazon, Google, etc. ou locaux, tels que remuant français Snips.

Toucher le public le plus large possible


L’objectif est de toucher le public le plus large possible en adressant tous les canaux de ce nouvel écosystème. C’est ce que décrit Stéphanie Boissin, directrice Innovation du groupe TF1 (diplômée HEC 2003). Elle a pris la parole lors du colloque NPA Le Figaro sur les médias, le 11 octobre. Selon d’autres sources, on sait que TF1 entend bien faire payer ses contenus s’ils sont diffusés sur ces nouveaux canaux vocaux. Ce qui annonce des discussions musclées avec Amazon en particulier.

TF1 positionne les assistants vocaux pour la diffusion de contenus audio, tels que la radio, la musique, des flash info, etc. et les « routines » quotidiennes. Les routines sont des commandes vocales permettant d’effectuer des actions, telles qu’allumer la lumière. Ce mode de fonctionnement est disponible sur Google Assistant ou Amazon.

Chez TF1, les sujets audiovisuels sont assez peu développés à ce stade. Le groupe s’interroge sur le fait de distribuer ses programmes tels quels en audio ou créer des programmes originaux, spécifiques, sachant que TF1 ne dispose pas d’unité de production de podcasts.

Les recherches vocales de recettes avec Marmiton depuis juin

TF1 a intégré sa filiale Marmiton spécialisée dans les recettes de cuisine, via une « routine » sur Google Home et sur Alexa, depuis juin dernier. Comme il s’agit d’une marque du quotidien des Français, il était naturel de l’intégrer dans une « routine » et d’en faire un réflexe pour les utilisateurs d’interfaces vocales, considère la directrice de l’innovation. L’intégration des marques dans l’univers des assistants vocaux se fait au cas par cas. Tout est question de pertinence.

Au-delà, Stéphanie Boissin cherche à comprendre comment les marques peuvent intégrer leurs contenus au sein de ces nouveaux environnements et comment ces derniers sont ensuite découverts par les utilisateurs. Elle décrit un univers où les marques et les fournisseurs d’assistants vocaux auront besoin les uns des autres. D’un côté, les marques auront besoin des terminaux pour distribuer leurs contenus et toucher leurs cibles.

Quant aux fournisseurs d’assistants vocaux,, ils dépendront des marques – sous entendu TF1 – pour s’alimenter en contenus de qualité et installer les usages, affirme-t-elle. La directrice de l’innovation refuse pour l’instant la duplication des modèles publicitaires existants par peur d’un rejet des utilisateurs.

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