Mounir Mahjoubi, qui vise la mairie de Paris au nom de LaRem, révèle dans les colonnes du JDD un plan de sécurisation de la ville mobilisant à haute dose les technologies. Il propose ainsi le recours aux drones, à des interphones d’appels d’urgence – baptisés « boutons bleus » – et à des caméras de type Lidar en complément à la vidéosurveillance.
Création de 240 quartiers dans Paris
Il y aurait ainsi 1 drone par quartier, en créant 240 quartiers (de 10 rues chacun environ) en tout. Les drones seraient employés en cas de nécessité uniquement. Côté interphones d’appel d’urgence des forces de l’ordre, il pense en faire installer 20 000 dans la capitale et doter les personnes les plus vulnérables d’un interphone portable. Il s’inspire en cela des « panic button » installés par Thalès à Mexico. Cela réduit les délais d’intervention.
Une application mobile « Paris Urgence Sécurité » servira à l’envoi d’alertes via la caméra de son smartphone, sur le modèle de Carbyne. Le candidat associe à cela des policiers de quartier, assurant une présence 24 h sur 24, et connaissant bien leur quartier ainsi qu’un dispositif de voisins solidaires.
La tolérance zéro appliquée à Paris
Au final, Mounir Mahjoubi reprend la politique du maire de New York, Rudolph Giuliani en 1994 : « la tolérance zéro, ne rien laisser passer, appliquer la théorie du carreau cassé : dès qu’il se passe quelque chose, on intervient. » Un registre sécuritaire sur lequel on n’attendait pas le candidat mais qui répond avec la technologie à cet enjeu, ce qui correspond à ses anciennes responsabilités de secrétaire d’état au numérique.
