Reconnaissance vocale : Snips s’affirme plus transparent que la concurrence

Yann Lechelle, COO (Chief Operating Officer) de Snips, 16 juin

Le vocal est la nouvelle interface. La compétition est rude entre les moteurs de reconnaissance vocale présents sur le marché. Dès lors, lequel choisir ? Snips, une jeune pousse créée en 2013 par trois chercheurs français, mise sur des valeurs éthiques en matière de gestion des données de ses clients et s’oppose aux Gafa (Google Apple Facebook et Amazon).

Les performances présentées par Snips apparaissent de même niveau que celles d’API.ai et de Google sur des exemples de demande de météo ou de suivi de trajet, voire même meilleures dans certains cas.


De plus, Snips propose une facturation plus lisible et prédictible. « Les solutions Alexa d’Amazon, API.ai et Houndify sont facturées à la requête, tandis que nous facturons au forfait, par terminal, sans tenir compte du nombre de transactions, » souligne Yann Lechelle, COO (Chief Operating Officer) de Snips. « Pour nous l’assistant vocal c’est un composant et non un service, » ajoute-t-il.


Il s’est exprimé à l’occasion de l’événement Viva Tech, le 16 juin à Paris, salon des startups des nouvelles technologies. Aucun des services de Snips ne passe par une plateforme d’un Gafa contrairement à nombre de nouveaux services déployés en mode Cloud. Les langues disponibles actuellement en reconnaissance vocale avec Snips sont le français, l’anglais, l’espagnol, l’allemand et le coréen.

Snips se présente comme la plus grande startup européenne spécialisée dans la reconnaissance vocale. Elle emploie 41 personnes, dont 18 chercheurs, 14 ingénieurs, 2 designers et 7 responsables business. La moyenne d’âge est de 30 ans et on y trouve 14 nationalités différentes.

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