Publicité digitale : l’Union des Annonceurs attend la blockchain avec impatience


La blockchain est une révolution vivement attendue par les marques qui achètent de la publicité digitale. C’est ce que déclare en substance Jean-Luc Chetrit, Président de l’Union des Annonceurs (UDA). Il a pris la parole lors du colloque NPA Le Figaro sur les médias, le 11 octobre.

Il fonde beaucoup d’espoirs sur la blockchain en tant qu’outil permettant « la traçabilité, la transparence, le contrôle et le paiement » des impressions de contenus publicitaires effectivement vues. Il estime que l’instauration de la transparence aura pour effet de remettre de l’ordre dans la publicité digitale, en permettant d’optimiser les budgets, de cibler des utilisateurs humains et non des robots, et de publication dans des contextes où l’image de la marque n’est pas menacée, donc en assurant la « brand safety ».

Il dénonce « le niveau d’opacité maximal de l’univers de la publicité digitale » dû, notamment, aux nombreux intermédiaires. Ces derniers captent la valeur aux éditeurs, dit-il. Il cite à ce sujet 2 études américaines qui estiment que les éditeurs en bout de chaîne ne récupèrent que 10% à 40% des dépenses des annonceurs. L’opacité proviendrait également de la fraude qui détournerait jusqu’à 50 milliards de dollars à l’horizon 2025, selon la WFA (World Federation of Advertisers), la fédération mondiale des annonceurs, cite le responsable.


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