Objets connectés : une chance que les Français ne doivent pas rater


Le digital est au centre désormais 

Pascal Cagni affirme également : « le digital, ce n’est plus la périphérie, c’est le centre. Les objets connectés viennent après le PC et le mobile. Ils sont au centre comme le PC ou le mobile, mais peut être en plus envahissant. » Et il demande que l’on comprenne la lenteur des industriels. » Ce sont des bateaux qu’il est difficile de faire bouger vite. »

Le marché des objets connectés va représenter des revenus impressionnants. C’est la démonstration qu’en a fait Pascal Cagni à partir de quatre marchés, sans toutefois citer les sources de ses chiffres. Les objets portables (comme les bracelets, les montres, les vêtements) représenteraient 50 milliards de dollars en 2016. Les transports et les voitures connectées pèseraient 55 milliards de dollars en 2018. Quant à la maison connectée, ce devrait être 72 milliards de dollars en 2017. Et enfin la santé devrait représenter 26 milliards et 170 millions de terminaux en 2017.


Les Français doivent saisir leur chance

Pascal Cagni invite à saisir l’occasion pour les Français. « Il se passe quelque chose de rare et d’urgent après la bataille perdue par l’Europe sur les terminaux mobiles, » dit-il.  Selon lui, toutes les conditions sont réunies pour le décollage des objets connectés et les Français sont bien positionnés grâce à la qualité de leurs ingénieurs. La durée de vie des batteries a été multipliée par deux avec le Bluetooth Low Energy. Les coûts des composants baissent. Le nombre d’adresses possibles a explosé grâce à IPv6, ce qui permettra à chaque objet de disposer d’une adresse IP.

« C’est notre rôle de l’expliquer aux politiques. Et le smartphone va devenir le hub, le point central, de ces objets connectés » annonce-t-il. Reste que tous ces objets connectés captent énormément d’informations. Comment s’assurer qu’elles ne soient pas mal utilisées. « Le régulateur va devoir placer le curseur au bon endroit pour gérer correctement la vie privée sans bloquer le développement du business » pronostique Luc Bretones, vice président d’Orange en charge des PME.

Les données offertes gratuitement pour l’instant

« Chez Netatmo, on mesure la température via des dizaines de milliers de sondes chez des particuliers. J’ai énormément de données sur Paris. Je connais mieux la température dans Paris que Météo France qui n’a que trois stations en île de France » décrit Frédéric Potter. Ces données il les donne à qui le veut pour en faire quelque chose. « Et s’ils en arrivent à faire de l’argent, on rediscutera de la manière de partager la valeur » précise-t-il.

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