Du RFID dans 400 boutiques de prêt à porter pour libérer du temps pour les vendeuses


Les boutiques de prêt à porter du groupe Beaumanoir passent à la vitesse supérieure en ce qui concerne le RFID. Cela concerne d’abord les marques Cache-cache, Bonobo et Bréal. De trente magasins équipés actuellement, le groupe va passer à 400 magasins cette année.

C’est ce qu’annonce Denis Kraus, Chief Digital Officer du groupe de prêt à porter international Beaumanoir, maison mère des marques Morgan, La City, Bonobo, Cache-cache et Breal. Il a pris la parole le 5 février, lors de l’événement HubDay organisé sur le retail par le Hub Institute à Paris. Le test du RFID a été réalisé durant deux ans avant d’enclencher cette nouvelle étape.


Libérer du temps aux vendeuses

Avantages du RFID ? Il libère du temps pour les vendeuses et ce n’est pas du luxe. A l’heure du Click & Collect qui impose de préparer les colis en magasin, des bornes interactives qui réclament un accompagnement des vendeuses, des interactions sur les médias sociaux, les vendeuses ont mieux à faire que d’ouvrir des cartons afin de vérifier la marchandise. De manutentionnaires, elles deviennent conseillères de vente et animatrices de communautés de proximité.

Comme le confirme Denis Kraus, « nous avons testé beaucoup de choses en matière de digital, les bornes, les tablettes, etc. » Conclusion, « ces technologies ne peuvent pas être utilisées seules par les clientes, les vendeuses doivent les accompagner »  dit-il.

RFID comme solution

De même, le Click and collect rajoute des tâches de préparation des colis aux vendeuses. Mais pour cela il faut leur libérer du temps. « Nous n’avions pas ce temps, or on sait que le taux de conversion dépend du temps de présence du vendeur sur le terrain » rappelle-t-il.

D’où l’usage du RFID. Les vêtements de la marque reçoivent une puce RFID dès leur fabrication. Une puce qui disparaît dès le premier lavage en machine. De quoi éviter toute inquiétude de la cliente en matière de tracking.

Inutile d’ouvrir les colis

Avec cette puce embarquée dès la fabrication, toutes les actions sur le vêtement sont tracées. A la réception des colis, il devient inutile pour les vendeuses d’ouvrir les colis en magasin pour en connaître le contenu grâce à un scan via un lecteur RFID.

La puce RFID est également employée afin d’apporter des services aux clientes en magasin. Dans des cabines d’essayage interactives, la cabine reconnaît le produit, et proposent pour le même produit les différentes tailles et coloris existants, ainsi que des looks complets associés.

Comprendre les produits

De plus, les vendeuses sont averties par bipper quand une cliente demande une pièce en cabine. « Les vendeuses sont ravies. Elles utilisent elles-mêmes les cabines afin de mieux comprendre les produits » relève Denis Kraus.

Via la puce RFID, les stocks sont tenus à jour lorsqu’un vêtement est vendu. La vendeuse gagne du temps,  ce qui lui laisse du temps pour mieux s’apprêter et se maquiller par exemple ou pour animer son compte Facebook. «  Nous encourageons le fait que les vendeuses animent leur communauté sur leur compte Facebook. Dans le commerce de proximité on vend en local » explique Denis Kraus.

Offre de services RFID

La technologie RFID nécessite encore un gros travail d’intégration des différents composants, logiciels et matériels. Le déploiement du groupe Beaumanoir est géré en interne. Ce savoir faire du groupe est également commercialisé à destination d’autres groupes qui pourraient être intéressés.

Photo : Denis Kraus, Chief Digital Officer du groupe de prêt à porter international Beaumanoir, le 5 février. 

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