Les serveurs à haute performance remis en selle par le Big Data


On croyait que les serveurs à petit prix seraient les stars des architectures Big Data grâce à Hadoop. Or le cabinet d’études IDC remet les serveurs à haute performance sur le devant de la scène. Il prédit une croissance annuelle moyenne de 23,5% pour les ventes de ces serveurs de calcul à haute performance (HPC ou High Performance computing) utilisés dans le Big Data.

En 2018, ce segment de marché pèsera 2,7 milliards de dollars dans le monde. Les ventes d’espaces de stockage associés atteindront 1,6 milliard de dollars la même année. Selon IDC, beaucoup d’entreprises performantes se tournent vers des systèmes HPC. « Les systèmes HPC peuvent gérer des requêtes plus complexes, plus de variables et des temps d’exécution plus rapides » selon IDC.

Et de citer l’exemple de Paypal, la firme de paiement universel, qui aurait économisé 700 millions de dollars en adoptant des serveurs HPC, et aurait permis des dizaines de millions de dollars d’économies chaque année pour les autres sociétés. Les serveurs HPC servent désormais pour des applications de détection de fraude et d’anomalies, des applications décisionnelles, et le marketing.


Atos aurait-il lu cette étude en avant-première ? C’est sur l’argument de la nécessité de disposer de serveurs HPC pour le Big Data qu’il a présenté il y a peu, le rachat de Bull et de ses supercalculateurs.

Photo, le supercalculateur de Bull pour le centre Curie. 

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