Les consommateurs doivent être rémunérés sur l’usage de leurs données personnelles, selon le président de Publicis

Maurice Lévy, président de Publicis, le 16 mars

La RGPD, le nouveau règlement européen sur la protection des données qui arrive en mai 2018 ne va pas assez loin. « La donnée personnelle ne devrait pas être la propriété des agrégateurs tels que Facebook ou Snapchat« , affirme Maurice Lévy, président de Publicis.

Chacun d’entre nous devrait être rémunéré pour l’usage de ses données personnelles. Chacun « devrait recevoir un peu de la monétisation de sa donnée personnelle, » propose-t-il. Il a pris la parole lors de l’université du numérique du Medef, le 16 mars.

Il évoque un système fonctionnant à la façon de la Sacem avec une répartition des bénéfices que génère la donnée. « C’est mieux que le revenu universel, et plus universel, » ajoute-t-il. Et de citer un cas déjà ancien réalisé par Publicis pour l’opérateur télécoms israélien Bezeq. « Les clients se voyaient crédités de minutes de conversation supplémentaires s’ils acceptaient de recevoir des SMS, » illustre-t-il.  Enfin, dernier bénéfice, « c’est comme cela que l’on aura un grand acteur en Europe, » conclut Maurice Lévy.


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