La pression augmente sur Mark Zuckerberg, directeur général et fondateur de Facebook. La FTC (Federal Trade Commission), la commission qui régule les pratiques commerciales aux Etats Unis annonce ce lundi ouvrir une enquête sur les pratiques de Facebook en matière de protection des données personnelles.
La presse prise au sérieux
La commission indique prendre très au sérieux les articles de presse qui soulèvent des préoccupations substantielles au sujet des pratiques de confidentialité du réseau social mondial. L’annonce de cette enquête aura été suivie par l’invitation du comité judiciaire du Sénat d’entendre le témoignage de Mark Zuckerberg le 10 avril prochain sur le sujet de la protection des données. Sundar Pichai, DG de Google et Jack Dorsey, DG de Twitter, ont également été invités.
Le DG de Facebook avait acheté ce dimanche des pages entières de publicité dans des journaux américains et dans des journaux britanniques afin de s’excuser auprès du public. « Nous sommes responsables de la protection de vos données, si nous n’y arrivons pas nous ne les méritons pas » est le titre de cette page. Il annonce que toutes les applications qui utilisent le compte Facebook comme moyen d’authentification d’un utilisateur sont désormais limitées dans les données qu’elles sont autorisées à récupérer.
Le DG annonce dans la même lettre qu’une enquête est en cours menée par Facebook sur les applications qui ont pu accéder à de larges volumes de données. Il insiste sur le fait qu’il doit y en avoir plusieurs. Quand ces applications auront été trouvées, elles seront bannies et les personnes susceptibles d’avoir eu leurs données compromises seront averties.
La faille remonte à 2014
Le DG fait remonter la faille qui a donné accès aux données personnelles de ses utilisateurs à 2014 lorsqu’un chercheur universitaire avait créé une application de quizz. Celle-ci avait ramené les données Facebook de millions de personnes. Il dit regretter que Facebook n’ait pas fait plus lors de la découverte de cette faille à l’époque. Il annonce que Facebool agit actuellement pour que cela ne se reproduise plus.
Mark Zuckerberge ne mentionne pas le nom de la société britannique Cambridge Analytica qui est pointée par de nombreuses sources comme étant responsable de cette fuite de données massive et de l’usage frauduleux des données de millions d’Américains.
