Le tiers du e-commerce passera par la tablette dans quatre ans, selon Forrester Research


D’ici 2018, les achats via les mobiles et les tablettes en Europe atteindront 142 milliards d’euros selon le cabinet d’étude Forrester Research. En tout, cela représentera 49% du total des ventes en ligne dans les sept pays européens étudiés. Ces pays sont la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni.

Les tablettes largement en tête

Plus précisément, les revenus générés seront respectivement de 28,2 milliards via les mobiles et de 113,3 milliards sur les tablettes. Ce qui signifie que les tablettes pèsent 39% des ventes via internet, et le mobile seulement 9,7%. Au global, en 2014, les ventes via tablettes et mobiles atteignaient seulement 20% du e-commerce, soit 43 milliards d’euros. Entre 2018 et 2014, le taux de croissance annuel composé (TCAC) est de 41% sur les cinq prochaines années.


Ces chiffres sont finalement cohérents avec ceux évoqués par Ilan Benhaim, cofondateur de vente privée.com. Le 10 octobre dernier, il  annonçait que le chiffre d’affaires du e-commerce via le mobile représenterait seulement 31 milliards en 2016 en Europe et que l’usage de la tablette était équivalent à celui du PC portable.

Croissance via les tablettes

De même,  selon Forrester Research, les achats via les tablettes connaîtront une croissance plus rapide que ceux via mobile, avec un TCAC de 46% sur la période de prévision, contre 27% pour le mobile. Forrester Research prévoit que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne continueront de représenter 80% des achats via mobile et tablettes dans les sept pays européens jusqu’en 2018.

Les acheteurs transfrontaliers dépensent plus

Outre le faut qu’ils recherchent et achètent par le biais de plusieurs canaux, les consommateurs européens achètent de plus en plus à l’étranger. Près d’un adulte européen sur quatre connectés ont acheté sur des sites web hors de leur pays de résidence au cours des trois derniers mois.

Si ces acheteurs européens « transfrontaliers » ne sont pas encore une majorité, ils sont, en tant qu’utilisateurs hautement connectés et dépensent plus que leurs homologues qui se cantonnent à leur pays de résidence. Il s’agit d’une cible de choix pour les vendeurs.

Sur une période de trois mois, les acheteurs européens « transfrontaliers » ont dépensé, en moyenne, 337 € quand les autres ne dépensent que 228 €. Les acheteurs des pays dont les marchés e-commerce sont plus petits, comme l’Espagne et l’Italie, se dirigent plus facilement vers des sites en dehors de leurs pays d’origine pour effectuer des achats en ligne.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *