La Suède passe au crible dans l’urgence ses contrats d’externalisation

Anders Ygeman, ministre de l'intérieur suédois a démissionné le 27 juillet

Suite au scandale de fuite de données sensibles, la Suède est engagée dans une vérification accélérée des externalisation des données de six agences d’état.  Les données ont été disséminées lors de l’externalisation de l’informatique de l’agence des transports publics auprès d’IBM.

Deux ministres démissionnaires


Les agences concernées sont en particulier la santé, l’éducation et les retraites. Semaine dernière, deux ministres ont démissionné, Anders Ygeman, ministre de l’intérieur et Anna Johansson, ministre des infrastructures. Il a été détecté que les données de santé confidentielles sont traitées par des informaticiens qui n’ont pas été validés en Roumanie.

L’ancienne responsable de l’agence des transports, Maria Ågren a été licenciée en janvier 2017 parce qu’elle n’avait pas tenu compte des lois sur la protection des données et les exigences de sécurité attendue de la part d’informaticiens étrangers avant de signer le contrat avec IBM.

Les prestataires en République Tchèque, en Serbie et en Roumanie traitaient les données sans avoir été audités auparavant. Les données auxquelles ils ont accès concernent la base des permis de conduire, les personnels des services secrets, de l’armée et de la police, les personnes dans le programme de protection des témoins, et  les criminels.

Pas de crise politique

Pour l’heure, le premier ministre suédois, Stefan Löfven, à la tête d’une majorité écologiste et de gauche, a assuré qu’il assumait la responsabilité de ce qui s’est passé et reste à la tête du gouvernement plutôt que de convoquer des élections et de plonger le pays dans une crise politique. Peter Hultqvist, le ministre de la défense a sauvé sa tête bien qu’il ait eu connaissance de la fuite de données depuis 2016.

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