La programmatique monte aux 2/3 de la publicité Display


L’achat informatisé de publicité digitale a le vent en poupe. Entre 2016 et 2017, l’usage de la programmatique en France pour l’achat de publicité digitale a augmenté de 41% pour gérer désormais les deux tiers (62%) des budgets du Display.

19ème observatoire de l’e-pub

La programmatique pèse ainsi 901 millions d’euros. Ces chiffres sont tirés de la 19ème édition de l’Observatoire de l’e-pub du SRI (Syndicat des Régies internet) réalisé par PwC, en partenariat avec l’Udecam.


Le document a été publié le 25 janvier. Le Display dans sa totalité (avec et sans programmatique) représente 35% actuellement du marché global de la publicité digitale dans l’hexagone, cela pèse un chiffre d’affaires net de 1,4 milliard d’euros en 2016.

La croissance de l’achat en programmatique s’effectue majoritairement dans les réseaux sociaux. Cette croissance est de 48% pour atteindre 669 millions d’euros. Pour les achats de publicité en dehors des médias sociaux, la croissance de la programmatique est de 25% pour atteindre 232 millions d’euros.

Les achats de publicité Display en dehors des réseaux sociaux basculent vers la programmatique observe le rapport. En effet, les achats de publicité Display en dehors des réseaux sociaux sans usage de la programmatique sont à la baisse de 6%, pour se situer à 409 millions d’euros.

Les places de marché privées en tête

Les négociations d’accords privés maintiennent leur bonne dynamique indique le rapport du SRI. La croissance des Private Market Places est plus forte que celle des Open Market Places. Les places de marché privées rassurent les annonceurs sur la qualité des inventaires proposés et permettent une meilleure maîtrise de leurs budgets, relève le SRI. A titre d’exemple, la place de marché privée de Lagardère annonce 11,4 millions de visiteurs uniques et 140 millions d’impressions pour ses marques Elle, Lejdd, Europe1 et Parents.

Le « Header Bidding » poursuit sa progression. La mise en concurrence de différentes sources de demande, permet aux éditeurs d’optimiser leurs revenus et aux annonceurs de mieux cibler leurs achats, conclut le rapport.

Le SRI réunit ainsi entre autres,  Amaury Media, Altice Media Publicité, AOL, Boursorama, Caradisiac Publicité, Dailymotion Advertising, France Télévisions Publicité, Lagardère Active Publicité, Leboncoin, M6 Publicité Digital, MEDIA.figaro, Orange Advertising, Prisma Media Solutions, SeLoger, Teads, TF1 Publicité Digital et Yahoo!

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