La panne de l’App mobile d’alerte aux attentats : la faute du Cloud non sécurisé


C’est une longue liste de problèmes classiques lors d’une prestation d’externalisation informatique qui a abouti à la panne de l’application mobile SAIP (Système d’alerte et d’information des populations).

Inopérante le 14 juillet

Cette application était inopérante le 14 juillet au soir, alors même qu’elle était nécessaire pour informer le public durant la tuerie de Nice. Le Monde a mené l’enquête.


Verdict : absence de serveur de secours pour cause de délais de mise en service trop serrés et de budget insuffisant, des SLA (niveaux de service) qui ne garantissent rien (l’hébergeur se réfugie derrière un risque de 2 heures d’arrêt par mois prévu par contrat), absence de test du redémarrage du serveur après panne, logiciel de supervision « buggé » remontant une indication de bon fonctionnement de l’App alors que ce n’est pas le cas, et mauvaise communication entre l’hébergeur et le possesseur de l’application hébergée, avec notamment un manque de précision et des retards dans l’information du client.

Travaux de génie civil

La panne aurait été déclenchée par le fameux « coup de pelle », un incident plutôt rare habituellement, il s’agit en l’occurrence des travaux de génie civil qui ont tranché la fibre optique menant aux serveurs de Numergy, filiale de SFR, fournisseur des services de Cloud. L’application l’App mobile SAIP a été développée par DeveryWare.

L’application a été réalisée en 2 mois ce qui est plutôt à saluer. Pour environ 400 000 €.

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