Intermarché : « Facebook et Twitter nous aident à détecter les ruptures de stock »

Mathieu Delcourt, responsable de la publicité pour Intermarché

Facebook et Twitter aident Intermarché, le géant de la distribution, à piloter son business au quotidien. Les réseaux sociaux permettent de détecter les ruptures de stocks sur les promotions qui intéressent le plus les clients, et à mettre en avant ces produits en magasin.

Responsable publicité

C’est ce dont se félicite Mathieu Delcourt, responsable de la publicité pour Intermarché. Il a pris la parole le 17 décembre lors de l’événement Hub Day sur les réseaux sociaux.


« Les réseaux sociaux sont un moyen incroyable de dialoguer avec les gens, et pour avoir une relation de discussion extrêmement précise et pointue que nous avions beaucoup de mal à faire ailleurs que sur Facebook, » se réjouit le responsable. La première page Facebook d’Intermarché a été créée en 2009.

La raison des difficultés de communiquer avant Facebook ? « Intermarché est gigantesque, ce sont 1800 points de vente, et vous imaginez que s’il se passe quelque chose à un moment dans un des 1800 magasins, il y a assez peu de chances pour que cela remonte vite au siège, » établit-il. Le premier point c’est donc d’écouter les clients.

Réaction rapide

Cas d’application : les ruptures de stocks. « Le fait que le produit soit en rupture est extrêmement compliqué à gérer, » pointe le responsable.  « Parce qu’on ne le sait pas forcément très vite, on ne sait pas sur quel type de produit. On s’est aperçus avec Facebook et Twitter, que c’était un moyen de le savoir très vite, » relève-t-il.

Il poursuit : « on s’est aperçus qu’un produit qui intéresse les gens et qui est en rupture, ils le disent extrêmement vite, et cela nous permet du coup d’être beaucoup plus réactifs, et d’être super souples par rapport à cela. »

Bref, les réseaux sociaux sont une mine inépuisable pour connaître ce qui se passe dans les magasins, pour repérer les promotions qui intéressent le plus les gens. « Nous faisons des promotions du soir au matin, c’est notre métier, » rappelle Mathieu Delcourt. Dans la masse, il est parfois difficile de savoir ce qui intéresse vraiment les gens.

Aide au pilotage du business

« Et avec les réseaux sociaux, on le sait. Les gens réagissent à la fois favorablement ou parlent de rupture, » constate-t-il. Dès lors, c’est extrêmement intéressant pour aider à piloter le business, confirme-t-il.

Pour autant, il ne croit pas dans les réseaux sociaux pour vendre des produits. « Je suis incapable de vous dire que je peux vendre des promotions grâce aux réseaux sociaux, et à date, je ne suis pas sûr que les réseaux sociaux soient faits pour ça. Mais repérer ce qui intéresse le plus les gens pour pouvoir le mettre en avant le plus possible dans les points de vente, les réseaux sociaux nous aident à faire cela, » conclut-il.

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