Google : « le droit à l’oubli, une décision déséquilibrée en Europe »


Eric Schmidt, président exécutif de Google, estime que la récente décision européenne d’instituer un droit à l’oubli est mal conçue.

Réunion des actionnaires


Lors de son intervention mercredi 14 Mai lors de la réunion annuelle des actionnaires,  il a indiqué qu’il y avait de nombreuses questions ouvertes par la cour de justice européenne, après sa décision d’instituer un droit à l’oubli.

Ce droit a un impact sérieux sur Google. « Il y a une collision entre le droit d’être oublié et le droit de savoir. Du point de vue de Google, cela doit être un équilibre » déclare Eric Schmidt. Et cet équilibre a été mal conçu par la décision prise, pense le président de Google.

Un texte qui va trop loin

Quant au responsable juridique de Google, David Drummond, il a indiqué lors de la même réunion que Google était en cours d’analyse des impacts de cette décision sur le moteur de recherche. Il a également indiqué que le texte allait trop loin, et était décevant.

La décision de la cour de justice européenne va obliger Google à retirer les liens vers des contenus sur des particuliers s’il reçoit une demande de ces particuliers qui demandent à disparaître des index de Google. Google doit encore évaluer si c’est à lui que revient la tâche d’arbitrer entre le fait de savoir si une information est d’intérêt public ou pas, et de conserver les liens ou pas vers les contenus.

Photo, Eric Schmidt, président exécutif de Google. 

 

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