Coupe du monde : la France éliminée en quart de finale par l’Allemagne, selon Goldman Sachs


La banque d’investissement Goldman Sachs prévoit la victoire du Brésil dans la Coupe du monde de Football 2014. La France serait battue en quart de finale, voire en demi-finale. Ces prévisions reposent sur un modèle statistique qui ne prend en compte que les résultats des matchs internationaux. Elles étaient fausses en 2010. 

Le Brésil sera champion du monde, en battant l’Argentine par 3 à 1 au stade de Maracana à Rio de Janeiro, le 13 juillet prochain. Tel est le résultat de la simulation statistique menée par Goldman Sachs, la banque privée la plus détestée au monde pour sa cupidité, et qui publie ses prédictions des résultats de la Coupe du monde de football 2014.

La France battue par l’Allemagne


La France quant à elle perdra en quart de finale, face à sa bête noire de toujours, l’Allemagne. L’Espagne, championne du monde en titre, sera battue par l’Argentine en demi-finales. « L’économie française ne bouge pas beaucoup, mais les résultats de son équipe de football sont plutôt volatiles » commente GoldMan Sachs.

La banque laisse toutefois la porte ouverte à une demi finale. « Un scénario à la 2006 où la France surprend positivement est plus probable qu’une catastrophe façon 2010. L’équipe devrait arriver en quart de finale, voire en demi finale. L’équipe de France de Football et la fiscalité du pays ont un point commun : leur imprévisibilité. »

La banque a établi ces prévisions à partir d’un modèle statistique utilisant les résultats des matchs internationaux depuis 1960. Peut-on croire à ces prédictions? En 2010, Goldman Sachs avait tout faux. La banque voyait le Brésil sacré champion du monde, or ils avaient perdu en quart de finale, et c’est l’équipe d’Espagne qui était devenue championne du monde pour la première fois de son existence.

Un impact sur l’économie, mais avant pas après 

L’étude de Goldman Sachs montre également que les résultats de la Coupe du Monde ont bien un impact sur le cours de la bourse dans le pays vainqueur. En fait, durant trois mois, le cours sur performe de 3,5%, mais sur l’année écoulée après la finale, il sous performe de 4%. Conclusion de Goldman Sachs, profitez vite de la hausse quand elle est là.

Plus positif, la croissance du PIB est nettement plus forte chez le pays qui sera champion du monde dans les années qui précédent son titre. C’est la période où le pays crée les conditions favorables à sa victoire. Cette croissance sera significativement plus forte que celle des Etats Unis pris comme référence par Goldman Sachs.

 La Chine pas avant 20 ans, à moins que …

Enfin, quand verra-t-on la Chine ou l’Inde en Coupe du monde ? Pas avant 20 ans pour la Chine, répond la banque, à moins que des changements significatifs ne soient apportés, car il y a relativement peu de joueurs dans le pays, bien que le public aime ce sport. Quant à l’Inde, vingt ans ne devraient pas suffire à produire une équipe performante, pour de multiples causes.

Photo, Frank Ribéry, plébiscité comme l’un des attaquants de l’équipe de rêve du mondial, selon l’enquête menée par Goldman Sachs. 

Des prédictions basées uniquement sur des statistiques globales

Goldman Sachs a établi un modèle stochastique des 64 matchs à venir de la coupe du monde de football, entre le 12 juin et le 13 juillet. Le résultat de chaque match se fonde sur une analyse de régression de tous les matchs internationaux joués par l’équipe depuis 1960. Cela donne environ 14 000 observations afin de déterminer les coefficients du modèle.

Les variables dépendantes dans l’analyse par régression sont le nombre de buts marqués par match. La banque estime que ce nombre de buts par match suit une distribution de Poisson. Le modèle prend en compte également la différence dans le classement Elo, le nombre de buts marqués sur les dix derniers matchs internationaux, le nombre de buts encaissés par l’équipe adverse sur les cinq derniers matchs, un indicateur sur le comportement en coupe du monde (plutôt supérieur ou inférieur au reste du temps), la prise en compte de jouer à domicile ou sur son propre continent.  Un modèle de distribution a été établi pour le résultat de chaque match.

Enfin, l’approche ne prend pas en compte le fait qu’un joueur clé de l’équipe soit blessé, mais uniquement les résultats globaux et statistiques de l’équipe depuis 1960.

 

2 réactions sur “Coupe du monde : la France éliminée en quart de finale par l’Allemagne, selon Goldman Sachs

  1. John

    On ne peut pas dire que l’équipe du Brésil soit favorite à domicile. Les matchs gagnés le sont de justesse jusqu’à présent. Goldman Sachs voit, semble-t-il, gagner les équipes de pays qu’il a à sa botte et qu’il vénère pour cette raison.

    Personnellement, je ne suis pas pour la victoire d’une équipe originaire d’un pays dont le gouvernement préfère investir des milliards dans le Football, pour un stade et une tournée mondiale, plutôt que de se préoccuper de la moitié de sa population qui sombre dans la famine et la délinquance. Car il faut souligner que cela leur sert de bâche dorée pour masquer toute la pourriture qui se trouve en-dessous. Et les gens comme Sachs prospèrent sur tout ceci. Ce genre de système qui consiste à évacuer la poussière d’un coup de main pour la recouvrir d’un beau tapis me fait vomir.

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