Comment vente-privée s’est passé des mannequins pour valoriser ses vêtements


L’innovation naît quand on n’est pas satisfait par une situation. C’est ce qui s’est passé chez le site de vente en ligne Vente-Privée.com lorsque les tarifs pour diffuser son catalogue de vêtements sont devenus trop élevés sans raison valable selon le fondateur du site Jacques Antoine Granjon.  Il est alors passé de mannequins réels à des mannequins virtuels.

Les vêtements étaient photographiés sur des mannequins. « Nous étions le plus gros employeur de mannequins, de maquilleuses, de photographes, … » se rappelle-t-il. Mais lorsqu’il a voulu réutiliser des photos lors de certaines opérations de vente ou diffuser son catalogue sur d’autres pays comme la Belgique, il s’est vu demander de rajouter au pot. « On m’a dit que c’était plus cher » s’énerve-t-il.

Il décrit alors comment il a réagi. « J’ai demandé à un de mes collaborateurs de me trouver un moyen de faire un mannequin virtuel. » Il s’exprimait lors de l’événement Hub Forum, le mercredi 10 octobre. Il existait alors des solutions plutôt inabouties dans ce domaine. La bonne solution a été trouvée au bout de six mois, en Suède. « On les a rachetés, en partie seulement, parce qu’il faut qu’ils restent motivés » sourit-il.


Désormais les mannequins sur le site sont exclusivement virtuels. « Au lieu de faire travailler des mannequins, on fait travailler des ingénieurs » termine Jacques Antoine Granjon.  Vente-privée organise 6100 ventes par an, vend 70 millions de pièces pour 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Photo : Jacques-Antoine Granjon de vente-privee.com et Vincent Ducrey, co-fondateur de Hub Institute. 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *