Big Data : Celio veut se connecter aux opérateurs mobiles et à la météo


Afin de mieux gérer les approvisionnements de ses magasins et sa relation client, Celio souhaite se connecter aux informations dont disposent les opérateurs mobiles et les opérateurs météo via des APIs.  Des services qui sont pour certains encore inexistants. 

La marque d’habillement Celio étudie de façon approfondie l’usage des données des opérateurs mobiles et de la météo afin d’optimiser l’approvisionnement, sa communication et le positionnement des ses 600 magasins français. C’est ce qu’a confirmé Laurent Rousset, DOSI (Directeur des opérations et des systèmes d’information) de Celio, lors de son intervention sur le Big Data à l’occasion d’une table ronde organisée par CIOnet, le 19 mars.

Météo dépendants


« Nos ventes dépendent de 30% à 40% de la météo » explique le DOSI. D’où l’importance d’être connecté à des services de météo performants permettant de gérer les approvisionnements des boutiques en conséquence. A 2 jours ou 15 jours, les approvisionnements des magasins peuvent être adaptés selon l’évolution de la météo.

Il poursuit : « nous fonctionnons sur trois piliers, le produit, l’emplacement et le client. » La société entend donc également mieux connaître les circulations du public, leurs horaires et leurs lieux de passage afin de positionner ses magasins et sa communication. Celio se tourne donc vers les opérateurs mobiles.

Nous voulons des APIs

« Les grands opérateurs mobiles commencent à commercialiser des données sur les flux. Mais ils le font sous la forme de service, ils proposent des études ou des fichiers. Or, ce dont nous avons besoin ce sont des APIs pour nous connecter à leurs systèmes, pas des études » commente le DOSI. Enfin, il reste la connaissance du client. « C’est la dimension sociale, il faut être pertinent avec ce que font nos clients dans la vie en dehors de nous » dit-il.

Au final, il se félicite que le Big Data évolue enfin dans la bonne direction. « le Big Data, ce n’est plus acheter des machines et des disques, car c’est ce que l’on voulait nous vendre au départ » conclut-il.

Photo, de gauche à droite, Anthony Hié, DOSI du Conseil général de la Moselle, Laurent Rousset, DOSI de Celio, Romain Lacombe d’Etalab et  Fabrice Benaut, DSI & CIL de GFK.  

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *